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Frédéric Pellenq, un design métamorphique

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Frédéric Pellenq, architecte, vit et travaille à Paris.

Originaire du Sud-Est de la France, attaché a cet environnement alpin mais également proche des terres corses méditerranéennes de ses grands-parents, Frédéric Pellenq puise son inspiration dans la nature, dans la diversité et les contradictions qu’elle renferme. Passionné par le travail du bois, ce n’est pas par hasard qu’il choisit ce matériau qu’il qualifie de « vivant qui laisse place aux aspérités et permet au temps de laisser une trace ».

Frédéric Pellenq conçoit ses collections de mobilier comme il concevrait un habitat: comme un tout, comme un ensemble cohérent dont les éléments qui le composent cohabitent solidairement.

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Sa première collection, intitulée « Lodge », donne vie à quatre entités: une chaise, un guéridon, une table basse et un banc, respectivement prénommées Josie, Donna, Audrey et Dale. Cette petite famille, déjà bien complète, est amenée à s’agrandir pour accueillir en son sein de nouveaux membres qui viendront, à leur tour, donner vie au groupe.

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Narrative, cette collection de mobilier nous étonne par l’identité singulière, qu’on pourrait  presque qualifier de cubiste, que renferme chaque pièce tout en formant un ensemble cohérent avec les autres. Toutes composées de formes géométriques à la ligne franche, cercles, demi-cercles, triangles, elles se voient également toutes contredites par des segments à l’allure beaucoup plus organique. Cette contradiction, du chêne massif travaillé, découpé et acéré, et des branches de noisetier laissées presque telles qu’elles, irrégulières et tortueuses, donne au travail de Frédéric Pellenq toute sa profondeur.

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Frédéric Pellenq, un design métamorphique 2

 Frédéric Pellenq, un design métamorphique 3

Frédéric Pellenq, un design métamorphique 4.

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Le regard porté sur ses pièces de mobilier est sans cesse renouvelé. Tantôt laissé naturel et chaleureux, tantôt noirci par le feu, le bois de ce mobilier, matériau unique qui le compose, offre, ici encore, une certaine ambivalence. Selon l’angle adopté, Josie, Donna, Audrey ou Dale ne nous montrent jamais le même profil: élancé et rectiligne, ventru et cambré.

Mirò, Picasso, Matisse, Malevitch, de Lucchi, Mendini, Sottsas… Les références visuelles sont multiples mais l’identité de cette collection « Lodge » est unique: vivante et versatile, concise et élégante.

[Un grand merci à Nicolas Huynh pour ses belles photographies de la collection “Lodge”]

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